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POLITIQUE AU CHILI

Le Chili a eu un retour à la démocratie en 1990, après une interruption de dix-sept ans de régime militaire. Sebastián Piñera, actuellement président du pays (RN, Rénovation nationale, droite) , d'obédience libérale, s'est allié durant la campagne 2009 à l’Unión Demócrata Independiente (UDI, droite ligne Pinochet). Ces deux partis forment l’Alliance pour le Chili.
L'opposition de centre-gauche rassemble dans une coalition de partis appelée Concertation des partis pour la démocratie (Concertación). Elle regroupe la Démocratie chrétienne (DC), le Parti socialiste (PS), le Parti radical social-démocrate (PRSD) et le Parti pour la démocratie (PPD). Il y a également une opposition plus à gauche, Juntos Podemos Más, qui associe le Parti communiste (PC) et des partis humanistes et écologistes, qui n’ont pas de représentation au Congrès.
Les principaux partis politiques se sont constitués au milieu des années 1980 et sont devenus officiels pour le référendum de 1988 qui a mis fin à la au régime militaire d'Augusto Pinochet et commencé une transition vers la démocratie. L’année suivante, chaque bloc a conservé son unité afin d’aborder l’élection présidentielle et chaque coalition a présenté un candidat.

Constitution politique de 1980
Le Chili est un État unitaire, avec un territoire divisé en 13 régions. La nation possède la souveraineté du pouvoir, qui s’exerce à travers l’élection des représentants par suffrage universel ou par référendum. Le système politique du Chili est la démocratie républicaine. Les trois pouvoirs sont séparés selon la Constitution de 1980, avec par exemple le tribunal constitutionnel, la banque centrale, le Conseil de sécurité nationale... Le président de la république possède d’importants pouvoirs, comme de désigner des sénateurs, de nommer les ministres ou de déclarer l’état de guerre. En vertu de la Constitution politique de 1980, l’État chilien est divisé entre les trois pouvoirs classiques :

  • le pouvoir exécutif est tenu par le président de la République, élu démocratiquement tous les quatre ans au suffrage universel direct, et qui ne peut pas briguer un deuxième mandat immédiat. Une fois élu, le président désigne un cabinet de ministres, dont le ministre de l’Intérieur.
  • le pouvoir législatif est représenté par le Congrès national, dont le siège se trouve à Valparaíso depuis le retour de la démocratie en 1990. Il s’agit d’un congrès bicaméral, composé d’un sénat et d’une chambre de députés. Aujourd’hui, il compte quarante-huit sénateurs élus pour huit ans (dont neuf sont désignés par diverses institutions — n’est plus en vigueur selon les modifications de la constitution en 2005 — et un est sénateur à vie après avoir été président du pays) ; et cent-vingt députés élus pour quatre ans. Les parlementaires, sauf ceux de la parenthèse, sont tous élus démocratiquement au système binominal à un tour.
  • le pouvoir judiciaire connaît des affaires civiles et criminelles. Il est composé d’une Cour suprême, des cours d’appel et des tribunaux de première instance.

  • Les réformes les plus profondes à la Constitution de 1980 ont été promulguées en septembre 2005, ce qui est considéré par certains comme la fin de la transition vers la démocratie. Ces réformes perfectionnent la Constitution en supprimant les dits « verrouillages autoritaires », laissés par Pinochet. Quelques réformes sont mises en place:

  • la réduction du mandat présidentiel de six à quatre ans.
  • le président est habilité pour appeler à la retraite les commandants en chef des forces armées.
  • l’élimination des sénateurs désignés à vie, ce qui a pour effet une réduction du Sénat à trente-huit membres depuis mars 2006. Le système d’élection binominal utilisé pour les législatives et qui, à présent, favorise les deux grands blocs politiques, n’a pas été modifié.

  • Une autre modification concerne également la possibilité aux enfants de Chiliens (de ceux qui sont nés au Chili et donc Chiliens par le passeport) d’obtenir la nationalité (avoir non plus un titre de voyage mais un véritable passeport chilien), mais pas la citoyenneté (donc la possibilité de voter en cas d’élections). Il faut également tenir compte du fait que, à ce jour, plusieurs dizaines de milliers d’enfants de Chiliens n’étaient jusqu’àlors considérés que comme des non nationaux (reconnus dans certains pays comme apatrides). Dans les projets encore en cours, le droit de vote pour les Chiliens résidant à l’étranger en fait partie.

    Historique des présidentielles chiliennes
  • Présidentielle 1970
  • L'élection présidentielle chilienne de 1970 eut lieu le 4 septembre 1970, et le vainqueur, par la majorité relative en fut Salvador Allende. Le 24 octobre de la même année, il fut élu président par le Congrès Pleno, comme il est stipulé dans la Constitution de 1925.
    L'élection présidentielle de 1970 se joua entre trois partis, représentants ce qu'on appelle les trois tiers de la politique chilienne, droite, centre et gauche.

    Résultat 04 septembre 1970
    Candidats Parti/Coalition Votes %
    Salvador Allende Gossens Unidad Popular(UP) 1 075 616 36,6%
    Jorge Alessandri Rodriguez Independiente de derecha 1 036 278 35,3%
    Radomiro Tomic Democracia Cristiana 824 849 28,1%
    Total votes exprimés et conformes   2 936 743  
    Vote du congrès 24 octobre 1970
    Candidats Votes
    Salvador Allende Gossens 153
    Jorge Alessandri Rodriguez 35
    Blanc 7
    Total votes exprimés 195

    Dictature militaire de 1973 à 1990 Le régime militaire d'Augusto Pinochet gouverna le Chili pendant 16 ans, depuis l'intervention du 11 septembre 1973 jusqu’au 11 mars 1990, suite au référendum de 1988.

    Présidentielle 1989 Le 14 décembre 1989, Patricio Aylwin, candidat de la concertation qui regroupe notamment socialistes et démocrates chrétiens, est élu président de la république du Chili dès le premier tour avec 55,17 % des voix. Il bat une droite divisée entre le candidat de centre-droit Francisco Javier Errazuriz Talavera et le candidat pro-Pinochet Hernán Büchi (1/3 des suffrages).

    Présidentielle 1993 L'élection présidentielle de 1993 a eu lieu le samedi 11 Décembre 1993 , donnant comme président élu Eduardo Frei Ruiz-Tagle , qui a gagné avec 57,98% des voix, pour la période de 1994 a 2000.

    Présidentielle 1999 L'élection présidentielle de 1993 a eu lieu le 12 décembre 1999. Aucun des candidats n'a réalisé la majorité absolue et un 2e tour s'est déroulé le 16 janvier 2000. Avec 51,31 %, Ricardo Lagos est élu Président du Chili, il l'emporte avec une avance de deux cent mille voix sur 7,2 millions de suffrages. Le 11 mars 2000, à Valparaíso, entre les murs du congrès a lieu l’investiture, Ricardo Lagos devient président du Chili, le premier président socialiste depuis la victoire de Salvador Allende en 1970.

    Présidentielle 2009 L'élection présidentielle chilienne de 2009 a été remportée le 17 janvier 2010, par Sebastián Piñera, avec 51,61% des voix. Opposé au démocrate-chrétien Eduardo Frei (Concertation des partis pour la démocratie, centre-gauche), Piñera succède pour un mandat de quatre ans à la socialiste Michelle Bachelet. C'est la première fois depuis la chute de la dictature d'Augusto Pinochet que la droite gouverne le pays. La gauche a présenté trois candidats lors du premier tour de la présidentielle, qui eut lieu le dimanche 13 décembre 2009.
    Par ailleurs, bien que la Concertation (coalition de gauche) ait réalisé son plus mauvais score aux élections parlementaires depuis 20 ans, elle conserve toutefois la majorité au Sénat et ne détient qu'un siège de moins que la « Coalition pour le changement » à la Chambre des députés, tandis que le Parti communiste faisait son entrée au Parlement pour la première fois depuis le coup d'État de 1973. La gauche, dans son ensemble (Concertation, Juntos Podemos Más et Nouvelle majorité pour le Chili), demeure majoritaire au Congrès avec un peu moins de la majorité absolue.

    Présidentielle 2013 L'élection présidentielle chilienne de 2013 a atteint des niveaux d'abstention sans précédent : 58 % des électeurs ont préféré rester chez eux, malgré les appels de toute la classe politique à se rendre dans les bureaux de vote. Sur les 13,5 millions de citoyens inscrits, seuls 5,6 millions ont participé aux élections (42%), même en dessous du chiffre enregistré au premier tour du 17 novembre, où la participation a atteint près de 50%.

    Bachelet a célébré sa victoire à quelques encablures du Palacio de la Moneda, qui sera le siège de sa présidence à partir de mars 2014. "Pendant ce temps, le Chili s'est regardé et a décidé qu'il était temps d'entamer des transformations fondamentales. La victoire de cette journée est un rêve collectif qui triomphe », a déclaré la Présidente élue devant ses partisans. Avec son discours, il a révélé les lignes qui marqueront sa deuxième présidence. Parmi eux « un système éducatif public, gratuit et de qualité ».

    Peu de temps auparavant, le président Sebastián Piñera avait félicité le candidat vainqueur par un appel téléphonique diffusé à la télévision. "Je la félicite car, au-delà des différences, nous voulons le meilleur pour le Chili", a déclaré le chef de l'Etat, qui prendra demain le petit-déjeuner avec Bachelet au domicile de la socialiste. Dans ses premières déclarations publiques après la victoire, la pédiatre a déclaré: "Je suis très heureuse de ce résultat retentissant et à partir de l'année prochaine, je serai présidente de tous les Chiliens."

    La candidate battue, Evelyn Matthei, a été la première à reconnaître la victoire de la candidate de centre gauche : « Je lui souhaite bonne chance. Personne qui aime le Chili ne peut souhaiter le contraire. Tout le monde sait que je n'ai pas sollicité cette candidature. Je n'ai pas pu revenir et le résultat relève de ma seule responsabilité », a déclaré l'économiste de 60 ans, ému lors d'une conférence de presse à l'hôtel Intercontinental de Santiago.

    Présidentielle 2017 Les présidentiels, parlementaires et CORE 2017 se sont avérées être une grande surprise politique et un sérieux coup porté à la crédibilité et à la méthodologie de sondages d'opinion, confirmant les critiques de tout l'éventail politique, en particulier des candidats considérés comme "marginal" en raison du peu de soutien dont ils ont fait preuve en eux.
    Cependant, et comme cela se produit depuis le élections municipales de l'année 2012, l'abstention électoral a été le protagoniste de cette élection, avec seulement 47% de participation.
    Le Front large, avec ses 20 députés, un sénateur et un pourcentage de 20% dans sa candidature présidentielle se présente comme la troisième force politique du pays, imitant ce que le processus PODEMOS a été dans Espagne.
    José Antonio Kast, dans un secteur comme la droite, pas habitué aux aventures présidentielles de ce type, a obtenu 7,9% des préférences, ce qui, bien que a été une surprise pour ses adhérents, l'ajoutant avec les votes obtenus par la candidature de Sebastián Piñera, ils donnent 44% du vote total, ce qui c'est le même que celui-ci a eu au premier tour de l'année 2009.

    Le Congrès national sera confronté à un scénario sans précédent, non seulement en raison de l'augmentation du nombre de parlementaires dans les deux Chambres, mais par une nouvelle répartition des forces qui impliquera une nouvelle dynamique politique qui changera les paradigmes actuels de deux grandes coalitions en quête d'accords. Avec une atomisation des forces politiques, la gouvernabilité du nouvel exécutif impliquera des efforts pour répondre aux demandes afin d'être en mesure d'obtenir faire avancer les engagements législatifs.

    Pour une autre analyse, le problème de légitimité qu'apportait le nouveau système lorsqu'il s'agissait de un nombre d'au moins députés avec voix moins de 5 % des voix, ce qui veut dire quelque chose sans précédent pour le Parlement depuis le retour à la démocratie. Compte tenu de la nouvelle atomisation, il y aura sans aucun doute une distorsion importante niveau politique au moment de légiférer. Cela pourrait apporter un nouveau problème de légitimité au système politique Chilien.

    Présidentielle 2021 Le candidat de gauche et ancien leader étudiant Gabriel Boric, 35 ans, devient le plus jeune président du Chili après avoir remporté le deuxième tour des élections présidentielles.
    Boric à gagné avec 55,87% des votes, assurant la victoire face à son opposant de droite, José Antonio Kast.

    Plus tôt dimanche, Kast a concédé le choix à Boric et a félicité son adversaire "pour sa grande victoire".

    "A partir d'aujourd'hui, il est le président élu du Chili et il mérite tout notre respect et notre collaboration constructive. Le Chili est toujours le premier", a tweeté Kast.

    S'adressant à ses partisans à son siège de campagne dimanche soir, le président élu Boric a remercié le peuple chilien.

    Le président sortant du Chili, Sebastián Piñera, a félicité Boric un peu plus tôt : "Les Chiliens ont donné un exemple de démocratie, vous en avez fait partie, je vous en félicite".

    Campagne présidentielle 2013